L’État s’oppose à un rachat de Carrefour par le canadien Couche-Tard
2021-01-13T19:51:34.688Z
Bruno Le Maire s’inquiète pour la sécurité alimentaire des Français et pour l’emploi.

Douche froide pour Carrefour et ses principaux actionnaires. Alors que le géant français de la distribution venait tout juste d’engager des pourparlers en vue de se vendre au prix fort au groupe canadien Couche- Tard, le ministre de L’Économie a opposé mercredi soir son veto à une telle opération.
«Carrefour est un chaînon essentiel de la souveraineté et la sécurité alimentaire des Français, qui est en jeu dans cette opération, a souligné Bruno Le Maire sur France 5. Le jour où vous allez chez Carrefour et qu’il n’y a plus de pâtes, plus de riz, plus de biens essentiels, vous faites comment? Je ne suis a priori pas favorable à l’idée que carrefour se fasse racheter par un groupe étranger.»
Peu auparavant, le ministre de l’Économie avait fait part de ses réserves en téléphonant à Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, ainsi qu’aux deux principaux actionnaires du distributeur français, Bernard Arnault et Philippe Houzé, représentant de la famille Moulin au conseil d’administration du groupe.
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.
Abonnez-vous : 1€ le premier mois
Annulable à tout moment
J'EN PROFITE
Déjà abonné ? Connectez-vous